La nuit murmure à mon regard l'infini bleuté des monts Ce drapé soyeux où se perdent les visages De tous ceux qui ont cueilli l'aube Et qui se sont évaporés dans les brumes du temps. Les flots s'impriment en ma mémoire comme une musique sombre Les herbes brillent d'extase sous les assauts du vent Mes rires caressent les rivages Je m'endors au firmament.