Aux portes de la nuit, ton regard m’enivre, Quelques reflets turquoise éclairent le néant, Me voilà envoûtée, et mon corps se livre, Sous la lune argentée, ourlée de firmament.
Tes lèvres m’ensorcellent, le gingembre rose Étincelle en mon sein de mille flammes d’ambre, Tu ris et tu célèbres la vibrante osmose Des étoiles qui s’aiment, des corps qui se cambrent.
Tes assauts, force mâle, incandescente et douce Transportent le soleil aux confins de la nuit, Mon ciel, c’est l’absinthe qui dans ton regard luit, Je m’enivre de toi, poison de mes nuits rousses.