Sang de vie tu as dressé sur ma nuit ton manteau de grenat, Tu t’es paré contre toutes ténèbres du feu des passions consumées, Dans chaque nervure tu coules comme une rivière qui souffre et qui m’appelle, Comme un cœur lardé d’entailles qui palpite sous la voûte étoilée. Sang de vie tu es la feuille pourpre et la voix qui nous rassure, Cette voix intérieure qui nous ressuscite chaque jour Lorsque nous nous accrochons aux branches frêles de « l’encore », Cette voix qui crie en nous La vie à vie, jamais la mort.