Longtemps j’ai cherché dans le sombre une forme de complaisance Une façon de me dire que oui, j’étais capable d’endurer cela, De regarder les squelettes dans les yeux, De porter les cadavres à bout de bras, De fuir toute forme d’angélisme Ou de naïveté « sucre d’ange », Et puis je me suis dit que la vie Méritait aussi que l’on s’émerveille, Je me suis dit que le parfum d’une jacinthe Était une véritable ode à la vie, Je me suis dit que l’ombre était un catalyseur de merveilles Et qu’accueillir la lumière N’impliquait nulle mièvrerie, Juste une saveur d’éternel...