Le temps voudrait faire oublier les orages traversés, nos cicatrices. Il voudrait effacer les épreuves surmontées douleur après douleur, les échelons gravis de la mort à l’espoir. Il voudrait faire croire que nous sommes arrivés aux sommets escarpés de l’amour, de la vie sans patience ni effort. Mais ce sont ces combats qui nous firent Amazones, et ce sont ces tempêtes qui firent les guerriers du courage et de l’ombre. Et nous n'oublierons pas… J'aime ceux qui avancent avec une entaille dans le cœur, et qui se souviennent des vallons chevauchés à cheval ou à pied toujours avec ardeur.