Sur le manteau d’opale des steppes enneigées, Le vent balaie la poudre des instants. Le soleil égrène en perles de lumière La rosée de l’aurore sur les bras verts des résineux. La vie est suspendue au souffle blanc du loup Qui parcourt les plaines, la faim au ventre et la liberté dans le sang. En ces contrées, vie et mort tournoient en osmose, Complices et souveraines, Dans le froid de la nuit et l’infinie clarté des jours.