Elles savent bien que la vie n’est pas toujours rose, Que les nuages la nuit ouvrent leur gueule de gorgone Pour cracher le feu du néant sur le monde qui se repose Et répandre leurs nuées de non-sens et de mort.
Elles savent bien que les matins sont parfois maussades, Que toutes les aurores ne sont pas tissées de rêve, Elles savent que certains jours sont pluvieux et fades Mais elles choisissent de peindre l’espoir en lettres d'or.
Elles savent bien que certaines nuits ne sont que souffrance, Elles sentent leurs douleurs sourdes qui se réveillent Mais elles s’envolent, à dos de météores Pour rejoindre l’arc-en-ciel.