Là-haut j'irai cueillir ce qu'il nous reste de temps, Je me fondrai aux steppes d'outre-vie, Là où nul sablier n'égrène ni heure ni seconde, J'oublierai même qui j'étais, C'est à peine Si je te sentirai encore Palpiter au sang brûlant de mes artères, Là où depuis que je t'ai quitté, Tu es devenu torrent.