Il faut bien comprendre que tout s'écroule autour Que je vois tomber des blocs de bétons en feu Comme des morceaux de ciel arrachés au néant Il faut comprendre que rien ne survit et qu'au petit jour On ramasse les morts et on porte les mourants Oui il faut pouvoir l'assumer cette hécatombe Oh combien elle est douloureuse J'avance avec mon cœur en cendres Dans les ténèbres poudreuses Je m'accroche à leurs regards Mes chers aimés Mes parents Mon amant Mes élus Mais je pleure Notre Eden disparu Et la menace plane, furieuse Au-dessus de notre bonheur.