Nous sommes tous le même éphémère de passage dans cette vie mystérieuse le temps lacère nos ailes et l'on en prend, des coups de lames, On danse dans l'air de printemps déjà vient le temps des Adieux, à peine le temps de se dire comme le ciel est bleu comme la guerre est sale comme il fait bon se réfugier dans un regard d’étoiles, se réchauffer au soleil humer l’air fruité du couchant Déjà l’orage menace dans nos veines la lave aura bouillonné de toute notre impuissance de toute notre souffrance et de toute notre joie.