Tu peux être libre aux brumes matinales à la faveur de l’aube qui infuse à tes mots le souffle bleu du jour et la mémoire du temps. Tu peux être libre. Les noms de tes aimés gravés, là, sur tes ailes, te portent vers le ciel, fragile papillon. Tu peux être l’oiseau, phénix intemporel, plus léger que le vent, plus léger que l’éther. Tu peux être la vie, Icare et le soleil, tu peux être l’Amour plus puissant que la mort, lumière du vivant.