Dans mes nuages d’or, Je hume les pétales Et je me drape en eux, J’oublie les météores Qui attendent au-dessus De nos têtes et nos vies Prêts à nous écraser, Mais nous leur sourions Pour narguer les orages Et nous redécouvrons La saveur des secondes Qui s’enfuient sous nos pas... Chacune d’elle est perle De soleil et de feu Et les gouttes virevoltent Comme une ode à l’Eden Qui renaît menacé, Condamné mais heureux. Oh mon Vercors en sang, Que tu es beau mon ange, Et tes plaies de titan Chantent la liberté, Cette denrée si rare Cette reine évadée.
Parme Ceriset, 18/03/20 copyright la plume Amazone