Aux cuillères des matins de septembre Auxquelles nul ne rend jamais hommage, À ce qu’elles offrent de soleil, d'ambre En gelée de coing déversée De leurs grands bras argentés Sur les chemins de blé grillés Du pain trempé dans les nuages De lait ou de café corsé... À leur vie consacrée au service... Ciel ! Elles restent rangées sagement dans les tiroirs ! Rebellez-vous les cuillères ! Montez à cheval, Évadez-vous ! Allez cueillir votre liberté ! Tant pis pour nos petits-déjeuners... Les cuillères Amazones... Quel beau présage !