Vos
poèmes

A la PDMY

A mille et une lieues l’un de l’autre,
Ma voix si silencieuse se tait ;
L'écho muet de mes “je t’aime”
Pourrait-il venir jusqu'à toi ?

A mille et une lieues l’un de l’autre,
Mon regard perdu d’amoureux
Se vide à fond dans le néant
De l’absence-envie de tes yeux.

A mille et une lieues l’un de l’autre
Mon corps, en fièvre, en sueur, chaud, rêve,
De maux bénis que tu soulages
Et d'étreintes Imaginaires.

A mille et une lieues l’un de l’autre
Tes mots si lointains à mon l’ouïe
Défilent en valses laconiques,
Et viennent, ouatés, hanter mes nuits.

A mille et une lieues l’un de l’autre
Seul mon cœur qui rythme l’envie
Susurre à mon âme esseulée
La présence de l’absente amie.

Le UDTE

Juin 2012