Toi qui le jour éblouis, Oui, toi que fuit la nuit, Ô Dieu des cieux, agis. Accordes aux fils du monde, Ces brins que tu émondes, L’hostie du fils de l’homme.
Que leur moi s’atrophie Par le don de la vie Que l’on fait aux amis, A ceux qui sont petits, Aux mal lotis aussi, Quel que grand soit le prix.
Que leur vie sacrifie Son ambitieuse envie D'être tout autre chose Que cette rose éclose Qui ose et s’offre intègre Beauté, couleurs, effluves.