Ruelle sombre et voilée, Fardée comme la mort, Que traverse un enfant, Pleurant, le soir, courant Vers une triste lueur Pâle et fugace, Dans le lointain obscur.
Ruelle sombre et hantée, Triste comme l’enfer, Où l’on boit le sang triste De livides innocents Quand un blême clair de lune Efface les étoiles Et plane dans les ténèbres.
Ruelle chaque jour assombrie Par de nuages lourds, Sombres présages d’ombres, D'êtres et de démons Qui se mêlent, S'entremêlent Sous l’regard de Satan.