La mer est sablonneuse et rêche Mais les vagues sont sèches. Il n'y a plus d'oiseau qui vole. Alors pourquoi, le vent me frôle?
Dans cette oasis fraîchement azurée, Les étés semblent planer, au-dessus D'un vide évidemment bien censuré. Les mirages s'effondrent. Je suis déçu.
La mer est sablonneuse et rêche Mais les vagues sont sèches. Il n'y a plus d'oiseau qui vole. Alors pourquoi, le vent me frôle?
Dans cette chaleur de peau radeuse Mon corps somnambule, semble offert Au talent grisonnant des maquilleuses. Mon cœur se meurt. Il faudra s'y faire.
La mer est sablonneuse et rêche Mais les vagues sont sèches. Il n'y a plus d'oiseau qui vole. Alors pourquoi, le vent me frôle?
Dans ce ciel clair enseveli de dunes. Mon livre à découvert s'invente des rires Et des relents assoiffés de clair de lune. A présent, j'ai tout mon temps de me relire.
La mer est sablonneuse et rêche Mais les vagues sont sèches. Il n'y a plus d'oiseau qui vole. Alors pourquoi, le vent me frôle?
Dans ce décor à me couper le souffle, Une vie m'attend, mais je lui dit au revoir. La seule tempête au sable fin m'étouffe Et mes larmes bleuissent au lit du grand soir.
La mer est sablonneuse et rêche Mais, mes larmes sont sèches. Il n'y a plus d'oiseau qui vole. Alors pourquoi, ce vent me frôle?