Je coule des jours heureux au tropique du cancer dans les vents salés d'une haute atmosphère. Je coule des jours joyeux avec mon impatience, charmé par le sifflement d'air de l'insouciance.
Je coule des jours parfaits entouré de silence, en mon ciel bleu d'été et ma simple apparence. Je n'ai plus faim de ma fin, finalement. Entouré de mes maux d'yeux et de mon firmament.
Je coule des jours heureux au tropique du cancer dans les vents salés d'une haute atmosphère. Jamais je ne regrette les souffrances monotones. J'ai mon état de grâce en mon soleil d'automne.
Je devine en l'état les dérives malicieuses confinées dans le mal d'une plaie gracieuse. Or, sur mon île, soulevant des mots doux, je gravite dans l'enfer d'un espoir un peu fou.
Je coule des jours heureux au tropique du cancer dans les vents salés d'une haute atmosphère. Je sors parfois de mon bois boursouflé d'écriture. En faillite de vie je soulage mes blessures.
Je coule des jours heureux au tropique du cancer, et le tango blanc des octobres m'indiffère. Alors, couché au flanc d'une voyelle cruelle, mon image se noie de syllabes éternelles.