Et les courbes de lumière dégoulinant de peau, Transpirent, aux râles précipices du tissus qui glisse. Des ombres épurées, soumises aux parois des eaux Laissent à nous faire apparaître son dos réglisse.
Plus pur que le vent, son corps tangue et se trémousse, En navire de bain emporté par les écumes qui moussent.
Plus pur que le temps dès que les vagues se mouillent Et mon été soupire, au bord des coraux qui rouillent.
Tout mon être chavire le long de l'eau qui m'attirent Ces trésors, d'amour lointain qui ne me connaît pas. Et je devine encore cette courbure enivrante qui s'étire, Dans les eaux bleues, lagon, que je quitte pas à pas.