Et pour toute importance, c'est la mort qui danse, Qui danse, qui danse. C'est la mort qui danse.
Dans la jungle, aveuglée, où la foule se défoule. Au dessus des passants qui débordent la houle. Attirée par les fonds qui s'enfoncent, culs de poule. Dans mon cœur incendié par la braise des Tamouls.
Et pour toute importance, c'est la mort qui danse, Qui danse, qui danse. C'est la mort qui danse.
Dans le cirque insondable de ce cul, de ce diable. Une malchance qui résonne et en mer et en sable. Impossible survivance, sublimement regrettable. Je décline un peu plus, au dessus de mes râbles.
Et pour toute importance, c'est la mort qui danse, Qui danse, qui danse. C'est la mort qui danse.
Au dessus de ma vie, en filin qui pendouille, Dans le rythme ahuri d'une musique qui rend saoul. Elle soudoie l'avenir par ses rêves de maboule, En dansant comme une folle sur un air qu'elle bidouille.
Et pour toute importance, c'est la mort qui danse, Qui danse, qui danse. C'est la mort qui danse.
Puis les râles de mon âme en souffrances innommables. Pour une rafle aux espoirs, elle s'installe bourgeoisiale, Dans mes seins d'entre côtes et mon cœur délectable. C'est la danse de la mort de mon règne animal.
Et pour toute importance, c'est la mort qui danse, Qui danse, qui danse. C'est la mort qui danse.