Fragiles épures de ce temps pur et charnel. Sous des lentes frisures enveloppées de peau Et leurs reins frôlés d'anges enroulés de flanelle, Mais qui s'étirent en vaguelettes jusqu'au dos.
Douce, l'entente mêlée. Leurs corps ondulants Dans les espaces d'un vertige délirant. Frénésie de l'air, sculptant les lignes du vent, De l'océan qui transpire à contre-courant.
Tendresse foisonnante de ces frissons mous Où se brisent les larmes chaudes des marins. Vortex des corps en duo enlacés de mains. Fragiles épures de ce temps pur, est-ce nous?
Mélangés d'abordages lancinants et fous, Violentes citadelles gisantes à nos genoux. Est-ce nous ? Dans ces ombres trempées d'ailes Florissantes. Fragiles épures. Oh ! Temps irréel.