Il va disparaître. Bulle de gaz zébrées par mes pleurs. Dans son immense ciel déteint, rouges feux d'heures. Il va disparaître. Au fond des brises monotones, Dans un halo de poussière noire et froide d'automne.
Souvenance moite de son sourire lumineux mais pâle Où mon cœur d'azur blême s'accroche et puis s'empale. Souvenance terne des mois d'hiver où sa beauté pure S'était lovée dans mes rêves, éclaboussant mon écriture.
Il va disparaître. Bulle de gaz zébrées par mes pleurs. Dans son immense ciel déteint, rouges feux d'heures. Il va disparaître. Au fond des brises monotones, Dans un halo de poussière noire et froide d'automne.