Je vais lentement le long des berges du canal pâle Où les brumes brunes d'un de ces matins d'automne, Emplissent mon âme de cette fin de période estivale.
Les écluses usées par leurs battements. En erratum Se souviennent du batelage incessant de leurs portes Inondées. Elles pleurent à présent la saison morte.
Dans un ricanement osé, une mouette prétentieuse survole Mes pensées vagabondes et mes rêves d'étés prolongés. Mes pas m'entraine vers le vert-bleu des eaux mélangées.
L'hiver s'installe et les feuilles grises couvrent le sol Je distingue déjà le symbole des froidures blanches d'osier Je vais, lentement, suivant le canal qui mène à Béziers.