En prière sablée de réconfort à ses genoux, Emmitouflé d'une fièvre et d'un lent geste. Il pâlit de lumière brisée par les vents d'est, D'une peau de brise, l'enfant sur les cailloux.
Sur l'île cannibale du ventre de ses rêves, Il sait le silence, l'aube entrelacée de boue. Les voyages aplanis du ressac d'une grève, Sur une rive de mots, l'enfant sur les cailloux.
Fragile croissant de ce miel à disparaître. Sable du ciel doré de cette épure de joue, Fragile étreinte. Dans ce vide qui va naître Entre nos deux ombres, l'enfant sur les cailloux.
Et ce coucher de lune en écrin du bijou, Qui se pose et se repose dans ses yeux perlés De jours. Je laisse au temps l'image oubliée De sa vie, de ma nuit, l'enfant sur les cailloux.