Mon royaume est un phare perdu au milieu de nul part. Dans les contrées sibérienne submergées de nénuphars Blancs et noirs. Brillants entonnoirs de mes rêves épars, Où les lenteurs des marées diurnes font chavirer mon étendard
Mon royaume se meurt à l'abri de mes rancœurs. Brisé, éclaté, écartelé par la brume électrique de nos années. Mon royaume respire encore les parfums cruels et sacrés De notre histoire. Belles batailles de nos nuits ennuagées.
Mon royaume est un phare perdu au milieu de nul part. Distillé par les vertiges des encres marines. Esseulé, hagard Perdu dans l'océan éclatant de ton sourire d'ange si rare. Mon royaume est une âme perdue au milieu de ton regard.