Peut être que le temps n'est pas court. Il court. Lourd de ces mots d'amour. Encore y croire et se croire infini. Infiniment vrai, infiniment infini.
Spectateur de l'irréel ciel d'azur. Y croire encore et toujours, blotti Dans cet étrange lit de cent figures. Banni alors, du sens vrai des nantis.
Peut être que le temps n'est pas court. Il roule sur les mots doux du héros, Semblable au vent frais des plus beaux jours. Sans attendre, sans comprendre, sans repos.
Peut être que le temps n'est pas court. Il court. Lourd de ces mots d'amour. Encore y croire et se croire infini. Infiniment vrai, infiniment infini.
Le long, tout le long des langueurs monotones Où se brisent et se déguisent les lenteurs De nos vies. Seul le temps ploie et s'abandonne Aux rêves splendides de mon apesanteur.
Peut être que le temps n'est pas court. Il court après ma vie et puis joue à faire l'amour. Balloté dans cet espace tel un fétu d'heure, L'infini se fini au présent et la nuit pleure.
Peut être que le temps n'est pas court. Il court. Lourd de ces mots d'amour. Encore y croire et se croire infini. Infiniment vrai, infiniment infini.