Sorti d'une de ces mers incolores Qui irise ma jeune peau, d'eau. Un mélange subtil des temps d'or Sucrés, se dévoile en bord d'eau.
De cet étrange soleil craché d'été, S'étend un long signal incendiaire. Et sur mes courbes nues et dorées, Déjà la signature de mes hivers.
Je quitte les vagues bouillonnantes. Tel le travesti de mes sillages. Libre D'aimer les ondées pures et épatantes De ces larmes d'écumes qui m'enivrent.
Sinueux, ces vertiges de perles Dégoulinant de diamants délicats. Et sur mon corps, barbouillé d'ailes Frissonnantes. S'insinue l'ultime combat.
Sous un ciel rouge qui s’éteint. Des vagues De sable blond absorbent mes larmes Et le regard des mouettes me nargue, De leurs ricanements brefs et sans charme.
Sous une pluie d'ivresse, danse, danse La lente agonie de mes vacances. Sorti d'une de ces mers incolores, Pleurent les mots sur mon livre de bord.