Si tu lisais Racine avec des yeux secrets (l'œil est un habitacle pur) J'y entendrais le rêve que tu espérais Le toit de ma maison est sûr
Fondations de mes dents, avez-vous donc une âme ? Le ciel est clair, je me partage Avez-vous vu aux informations le drame ? Il me laisse sans voix, je nage
Dans le lit humide de mon ex-conscience Où bruissent mes pas en pente. Des pas sur ma peau : ils m'englobent de silence Et j'ai la peau de cette sente.
Lorsqu'il pleut suis humide et ma tête de terre Se lève pour vous voir au jour Naissant lever les bras, ne former qu'une artère. Le ciel me presse d'un doigt lourd.
Je referme le livre, ah ! tout petit théâtre, Je ne te reconnaissais pas. Jamais ! Quel mot de bois pour brûler dans mon âtre Avec le jeu de mon trépas !
Je l'ai assis, nourri, bichonné et scellé Pour que tu y poses les yeux. Qu'ils ne s'y posent plus, le drame est ficelé : L'éternité n'a pas de lieu.