Suspendu à la branche de l'arbre cloué A ton front s'élargit le pied d'une falaise Les fouets de mer t'entraînent sur ce roc roué De coups de toi dormant sur ton lit de peu d'aise
Mais ton corps est un arc, ton esprit soit loué Il va comme une flèche par ce corps de chaise Peu importe le haut ! Le bas ! Chose trouée, Le temps vient et revient, ouvre une parenthèse
(C'est une mare instable aux bouillons de cristal Qui explore le seuil de ta tête élargie Comme une flèche part, l'eau comme le métal
Siffle contre ton ouie, le monde est une orgie La falaise s'affaisse, la mer redescend Et ton corps fait au lit un dessin indécent).