Puisque le silence s’impose quand le monde implose Quand tous nous échappe quand la vie dérapes Quand deux tours s’étalent comme des vulgaires pétales Butiné par des abeilles deux drôles d’appareils Se heurtant violemment, s’enflamment, implosant Quand la douleur est là qu’on ne peut l’effacer Quand la stupeur est là qu’on ne peut l’expliquer Quand il n’y a plus rien à faire à part se taire Et se recueillir un instant devant cette Amat de fer On se demande si dieu est encore dans ces cieux