Les fenêtres embuées par le souffle des pénitanciers Réfléchissant à l'usure, Se languissant de la fin de l'heure Ils se nourrissent à pleine gamelle, De théorèmes, de cosinus, engendrement de la torture
Ô Dieu que la fin de l'heure A le gout d'une exaltation refoulée C'est une atmposphère de paix et d'emphase Car le temps est beau quand vient la fin du bourrage Bourrage de crane, bourrage de sciences
Rejet total de tous ces chiffres, ces masses informes Qui se faufilent dans nos têtes Et chavirent dans les cervelles, Comme un microbe bascule progressivement vers l'abysse Perdu et ne sachant plus où circuler.
Voix monotone et lancinante, Elle enseigne pourtant l'inconnu et la culture, Mais elle ne sait transmettre la beauté de son savoir Ce son glisse et dévale le sol Pour venir s'échouer jusqu'aux oreilles sourdes des élèves