Tu vis parmi les terres du Nord Et ton être regorgeant de légendes Passe et trépasse comme le temps fugace
Tantôt rieur, enjoliveur Tu fais naître la vie rien que par tes yeux La rivière insolente ne sait te satisfaire Désinvolte et insensé, Tu es le mouvement incessant de ses colères.
Alangui sous les arbres déjà morts Tu es cher à leurs sèves qui ont besoin de ton essence Pour rescussiter leurs feuilles assoupies Et tu ne peux pas prier le ciel, Tes pensées, semblable à un naufrage Nous conduiraient tous à un mirage
Adieu toi qui est de passage Soleil de ma vie, éternel à mon coeur J'évoquerais mes souvenirs pour te revoir encore.