J'étais assise aux pieds de l'océan, sous la voûte céleste L'air était pur, l'étendue était calme, sans silhouette. Je me plongeais corps et âme dans l'au-delà du réel.
Les dunes sableuses, les landes et la nature Semblaient deviner dans un timide murmure La chanson de l'océan, les étoiles du ciel.
Oh ! les étoiles dorées, éclats doux et infinis, De mille concertos discrets, avec harmonie, Disaient en inclinant leurs guirlandes de feu joli:
Les flots calmes qui rugissent aux seuls désirs de Dieu, Dansent en caressant mes pieds de fillette Et louaient en écumant le long de la crête:
"- Jesuis le Seigneur ton Dieu, Je suis la mer et les cieux. Bénis les constellations de feu ! "