Chaque fois que ma plume est atteinte de mutisme, Qu'elle pleure les cris de mon coeur en séisme. Je sais qu'elle est en train d'acclamer son prénom. Ce prénom fredonné en échos au-dessus des monts...
Perdue dans les méandres des vallées qui me déchirent, Quelque part entre les collines qui m'inspirent. Ma plume se trempe dans mes larmes de chagrin, Prise d'une frénésie, elle livre mes maux malins...
Nés de son absence vrillant mon intérieur de souffrance. Pourtant elle se refuse à l'abstention ou l'indigence. Elle veut effleurer les pages de cette douce impédance, De cet infini concept qu'est l'abondance de l'espérance...
Il n'est de destin inscrit en intégrant le renoncement. La lumière éclaire au-delà des mers mes heures firmament. Quand son chaud accent illumine d'étoiles mes aubes naissantes Sur le fleuve vogue son prénom en adagio, plainte poignante...
