Soleil au zénith, rayonnante auréole, Introduit le ballet des honnis libérés. Dans les airs à l’affut, en quête d’une obole, De leurs ombres ils recouvrent les jeunes trépassés.
Pour un lopin de terre les hommes ont guerroyé, Répandant sans compter leur sang dans la vallée. Par l’odeur alléchés, eux, entrent en farandole, Impatients de goûter à la moindre guibole.
Sanglots discordants, funeste mélopée, Au diapason desquels leurs ailes sont accordées, Expirent de concert pour enfin disparaître, Annonçant le moment pour qui veut se repaître.
Vils intrigants au courage éphémère, Ou braves combattants à la lame si sévère, Régalent nos amis d’exquis lambeaux de chair, Digérés également dans la panse des enfers.