A la bôhême de mon rêve, je reste blême. Tant de fois je partais à la rencontre de la lune ébène. A la pâleur du plancher céleste Ma douce bôheme s'étendit sur l'herbe de ma sieste. Le soir morne où se rentrait mon errance d'ici et d'ailleu Je rêvais encore de ma tendre enfance remplie de songes et d Les poches et chaussures trouées, Je me baladais même sous un ciel gris et étouffé. Je longeais les clairières aux mille odeurs, Les moineaux sifflaient encore un son des plus pleureurs. Vagabond songeur, Je surprends encore sur mon chemin rêveur, Les pas effrayants de mon doux tueur.