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Patrice MERELLE

Obsession mécanique

La machine de tes rêves est dans tes pensées,
Elle t’obsède, elle est possessive, elle te prend,
Le temps d’un instant, Elle te permet de t’évader
Tu en rêves, la machine est là, elle t’attend !

Réveilles toi, ce n’est qu’un rêve de plus.
Oublies là, elle n’est rien d’autre qu’une machine
Obsession de tes envies, rien de plus.
Laisses là, ne t’abandonnes pas à cette libertine !

La machine est toujours dans tes pensées,
Hantise ahurissante, toutes ces années,
Tu penses un jour pouvoir la posséder
Mais n’est ce pas une envie d’être aimer ?

(Réveilles toi) - ce n’est qu’un rêve de plus.
(Oublies là) - Elle n’est qu’un engin de collection,
Monomanie de tes envies, rien de plus.
(Laisses là), abandonnes cette obsession !

Maintenant que tu la possèdes, en es-tu heureux ?
Maintenant que tu l’as acheté, as-tu plus de plaisir,
Penses-tu qu’elle te procure autant de sensation
Que si tu étais avec tes amis, tes camarades ?

Dis moi, avec elle, es-tu vraiment enfin heureux ?
T’apporte t’elle autant qu’un être humain ? un sourire !
Quelle étrange idée de croire qu’avec sa vibration
Tu puisses résoudre à vous deux, toutes les charades ?

Combien as tu économisé pour la posséder ?
- J’ai travaillé dur chaque jour de ma vie.
Crois-tu être enfin heureux à chaque été ?
- Oui, je crois… Je crois qu’elle me suffit.

Tous les jours tu reviens chez toi, à bord de tes rêves,
Maintenant que tu l’as possède, gardes toi d’être en vie !
Car en dehors de ton obsession, tu n’as pas d’autres amis.
Oui pas d’autres amis, ni fils d’Adam, ni filles d’Eve !