Evergreen a dit « Bonjour » et les algues ont souri Evergreen a dit « Amour » et les vagues ont frémi Il vit dans cet abysse où nul être ne nage Seul avec sa folie, il est le dieu des mers
Rêvant d’air et de ciel dans l’abysse en silence De lumière, de soleil, de bonheur en surface Il parle aux éléments qui jamais ne répondent Il espère des déesses avec qui correspondre
Evergreen a dit « Adieu » et les algues ont pleuré Evergreen se sent vieux et jamais adoré Il s’enfonce au plus bas où nul être n’existe Vivre les derniers jours du dernier dieu des mers
Mais au fond de l’abysse, quelque chose a frémi Il reconnaît les pleurs d’une déesse amie Il s’enfonce un peu plus et voit Nausicaa Qui l’attendait en vain depuis mille ans déjà
Evegreen a dit « Je t’aime » et Nausicaa aussi Finis les matins blêmes, plus le moindre souci Ils vivent d’air et de ciel dans l’azur infini Ils s’abreuvent de vin, de bébés et de vie
Evegreen a dit « Je t’aime » et Nausicaa aussi Finis les matins blêmes, plus le moindre souci Evegreen a dit « Je t’aime » et Nausicaa aussi Finis les matins blêmes, plus le moindre souci