Les colombes s'écorchent les ailes Aux branches des antennes Le fond de l'air effraie Ceux qui n'ont jamais peur Et quand tout fout le camp Des lointaines Amériques aux confins des Balkans J'ai de la lave plein les dents Et ça pourrait gicler
J'ai tant de lave hérité Qu'en l'étang de la vérité Je vais me noyer Telle est ma destinée
Il pleut de boules de billard Sur mon corps fluet bizarre Règnent encore du crépuscule à l'aurore Le blizzard l'odeur de corbillard Le délicat parfum de pourriture de vieillard J'ai de la lave plein les oreilles Et ça pourrait gicler
Mille soleils fous enfoncent Leurs épées dans mes yeux Dans les fleurs ménopausées De vos sociétés vérolées Les volcans se sont éteints Un retour de flamme pourrait Les faire à nouveau exploser Et partout la lave gicler