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Patrice PICHS

Le vieil Auguste

Coup de fusil, coup de fusain
Morceaux choisis, soir et matin
Par petites touches, le geste juste
A plat les couche le vieil Auguste

Il les effeuille jusqu’à la pause
Belles sur ses feuilles, garder la pose
Après l’effort sur ses « Canson »
Le réconfort n’ se dit qu’en sons

Le vieil Auguste tombe des nus
Des beaux, des laids, des ingénus
Doux corydons aux corps menu
Pansues dondons, filles charnues
Le vieil Auguste tombe des nus
Des nus dénués de dess(e)ins indécents
Le vieil Auguste tombe des nus
Des nus non dénués de sentiments

Tant d’expériences en ses cornues
Lui et sa science des corps nus
Filles qui s’effeuillent dans l’atelier
Tombent les feuilles, il fait frisquet

Le vieil Auguste tombe des nus
Des beaux, des laids, des ingénus
Doux corydons aux corps menu
Pansues dondons, filles charnues
Le vieil Auguste tombe des nus
Des nus dénués de dess(e)ins indécents
Le vieil Auguste tombe des nus
Des nus non dénués de sentiments