Quand tu franchis le porche Le couloir étroit Tu te sentis si moche Et moi si maladroit Nous montâmes l’escalier Le cœur à l’étroit Moi j’étais fou à lier Et toi l’âme aux abois
L’ange va passer devant nos yeux Va s’envoler dans le ciel bleu
Tout va s’arrêter pour mieux recommencer Souviens-toi Tout va s’arrêter pour mieux recommencer Souviens-toi qu’il ne s’est rien passé
La pièce sentait l’éther Au plus noir du décor Y avait plus qu’à se taire Laisser hurler ton corps Redescendant l’escalier Soudain tu t’arrêtas Assise là sur le palier Dans tes mains tu pleuras
L’ange est passé devant nos yeux S’est envolé dans le ciel bleu
Tout s’est arrêté pour mieux recommencer Souviens-toi Tout s’est arrêté pour mieux recommencer Souviens-toi qu’il ne s’est rien passé
Parfois les gens ont l’esprit Un peu à l’étroit Travail-famille-patrie Bien dans leur bon droit En ressortant par le porche Du couloir étroit Nous nous sentions plus proches De la place pour trois
L’ange reviendra pour nous deux L’ange rira dans le ciel bleu
Tout s’est arrêté pour mieux recommencer Souviens-toi Tout s’est arrêté pour mieux recommencer Souviens-toi qu’il ne s’est rien passé
Souvent le temps répare l’âme La lave de bien des maux Jamais nous n’en reparlâmes Plus jamais le moindre mot Nos enfants sous la tonnelle Trois petites boules de vie A chaque rire nous rappellent Le souvenir de l’ange maudit