Elle s’est posée un jour Venue d’on ne sait où Comme un bateau s’échoue Aux tempêtes d’amour Comme rivière son lit Elle creuse son sillage Déterrant au passage Tout un passé enfui
Elle parcourt sur la peau Un chemin de bohème Et pour les gens qui s’aiment Voyage sans repos Elle prend ce qu’il lui faut A la ligne de vie Jusqu’à ce qu’ayant tout pris Se profile la faux
Le temps se rit de l’homme Et le temps ride l’âme Comme les mots sur les pages La vie sur les visages
Arrivée à bon pore Elle puise à l’envi A la source de vie Le temps qui s’évapore Profonde est l’âme sage Quand elle puise en surface Les émotions qui passent Asséchant le visage
Le temps se rit de l’homme Et le temps ride l’âme Comme les mots sur les pages La vie sur les visages