Vos
poèmes

Une odeur de foin me rappelle au loin
La meule de ma jeunesse
Où s’enfonçaient seuls Au fond de la meule
Nos quinze ans et nos caresses

Posant sur la paille nos fesses canailles
Nous rejouions Adam et Eve
Mais gare au berger s’il nous surprenait
Que de sa fourche il ne nous crève

Au bal j’ignorais quand je serrais sa taille
Que les amours d’été ne sont qu’un feu de paille

Une odeur de foin remontent de loin
Mes souvenirs de vacances
Dans sa limousine ma tendre cousine
Se jouait de mon adolescence

Fou je t’invitais toi ma préférée
A la kermesse du village
L’orchestre musette sur nos amusettes
Me faisait changer d’age

Au bal j’ignorais quand je serrais sa taille
Que les amours d’été ne sont qu’un feu de paille

Une odeur de foin et remonte enfin
La mémoire de ton visage