On a tous dans la tête Un carré d’herbe verte Arrosé par les larmes De quand on le regrette
Y retourner nous tente Quand la raison désarme Prisonniers d’un feu rouge D’une file d’attente d’un stop
Vaine vie vaine vie urbaine Vaine vie vaine vie urbaine Pendant que dans nos veines Coule notre vraie nature
On a au fond des yeux Un étang montagneux Inondé du regret De pas pouvoir vivre mieux
Et l’on va s’y baigner A la saison des larmes S’y tremper le caractère Retomber sous le charme
Vaine vie vaine vie urbaine Vaine vie vaine vie urbaine Pendant que dans nos veines Coule notre vraie nature
On a tous dans la tête Une verte prairie Où l’on va se repaître Quand on nous envoie paître
Revoir en vrai ce pré Une dernière fois Avant quand les cyprès Ne nous saluent bien bas
Vaine vie vaine vie urbaine Vaine vie vaine vie urbaine Pendant que dans nos veines Coule notre vraie nature Vaine vie vaine vie urbaine Vaine vie vaine vie urbaine Pendant que dans nos veines Coule notre vraie nature