Ma princesse partie pour un funeste ailleurs Sur les rails d’un poison maquillé en bonheur, Je dilue les échos de ma tristesse amère Dans un flot de whisky habile à me soustraire Aux cuisants souvenirs qui hantent mon esprit. Seule avec ma folie que l’ivresse nourrit, J’entonne un chant fiévreux dont les notes s’élancent En bouquet de désirs au parfum d’espérance. Tandis que le soleil embrase l’horizon, La chaleur de l’alcool œuvre à ma guérison.