Quand l’esprit envahi d’une obscure tristesse, Tu écoutes l’horloge accuser la lenteur D’une nuit d’insomnie, où grandit ta rancœur D’amant attentionné que ta belle délaisse ;
Quand ta plume privée d’inspiration paresse Sur le bord d’un cahier triste d’une blancheur Accordée à l’ennui qui dessèche ton cœur De poète lassé des champêtres richesses ;
Quand l’abus d’un whisky à la chaude saveur Paralyse ton corps sur un lit de douleur, Au lieu de te plonger dans une exquise ivresse ;
Cherche du réconfort dans les bras protecteurs D’un ami de toujours, afin que sa tendresse Délite le carcan de chagrin, qui t’oppresse.