Lorsque je reviendrai dans le douillet village De mes années d’enfance, orné de bois ombreux, Parsemé de jardins aux parfums généreux, J’oublierai les attraits des lointains paysages.
Lorsque, le cœur lassé de mes fumeux voyages, J’irai cueillir des fleurs sur les chemins pierreux, Comme aux jours printaniers de mes espoirs nombreux, Apaisée, je boirai à la source des sages.
Dans cet écrin de joie gracieusement figé, Délivrée du carcan des rêves mensongers, J’ouvrirai mon esprit au souffle du silence.
Calmement retirée au centre de mon corps, Dans mon hiver serein, dépourvu de souffrance, J’attendrai la venue du règne de la mort.