Sous un ciel déchiré de flammes effrayantes, Acharnées à brûler les mâles apeurés, L’humanité s’avance à pas démesurés Vers un futur exempt de haine dévorante.
Sur la Terre baignée d’une lumière ardente, S’ouvre un cratère immense où les corps délabrés Des hommes se diluent sous le regard doré D’un soleil insensible à leur mort répugnante.
Dans le soyeux berceau de l’espace azuré, Les affranchies festoient sous les accords cuivrés D’un carrousel d’oiseaux à la robe éclatante.
Sur le muet caveau des tyrans abhorrés, Pousse la fleur d’espoir, dont le parfum enchante Les femmes qu’embellit leur gaieté insolente.