Un voile de regret obscurcit son regard, Il garde au fond du cœur, tranchant comme une lame, Un sentiment brûlant qui tourmente son âme, Désir inassouvi entaché de départs.
Il promène sa peine en marchant au hasard Dans les jardins déserts et les rues de Paname. Le sifflement d’un train, le rire d’une femme, Déchirent son espoir comme un secret poignard.
Dans ses sombres pensées, cet homme solitaire S’enterre lentement, figé sur son mystère, Au lieu d’abandonner ses tremblants souvenirs.
Il vit à la lueur d’une illusion étrange, S’ennuie dans le présent, s’invente un avenir, Efface du passé les mots qui le dérangent.