Pendant que tu bâtis des amitiés futiles Où se trament les rets de noires trahisons, Empressées de verser leur perfide poison Jusqu’à l’écrin douillet de notre domicile ;
Pendant que tu souris aux femmes qui défilent Sous tes yeux enflammés par l’alcool à foison, Dont le torrent brûlant engloutit ta raison Où meurent les échos de nos fêtes subtiles ;
Je compose des vers pour fleurir la maison D’un arc-en-ciel d’espoir vibrant au diapason De l’orchestre de jazz qui subjugue la ville.
Au fil de mes sonnets, je détruis la prison De mes regrets nourris de cauchemars hostiles, Au seuil d’un avenir où nos joies se profilent.